Brucellose

La brucellose est une maladie bactérienne à retentissement principalement reproductif. Elle provoque des inflammations des testicules et des avortements. Il s’agit d’une zoonose de grande importance.

Cette maladie est principalement causée par la bactérie Brucella suis. D'autres espèces de Brucella (y compris B. abortus et B. melitensis) peuvent occasionnellement infecter le porc. Brucella suis est absente du Royaume-Uni, de l’Irlande et de certains autres pays de l’Union européenne, ainsi que du Canada et de la majorité des États des États-Unis, mais elle est largement répandue dans la plupart des autres pays producteurs de porcs. Il s'agit d'une maladie importante car elle peut se transmettre à l’homme et provoquer une affection grave. L’état de porteur peut persister pendant de longues périodes. Les sangliers sont souvent infectés et peuvent disséminer la maladie d’une région à l’autre.

La bactérie peut survivre en dehors du porc pendant de longues périodes, en particulier à des températures de congélation ou proches de zéro.

Chez la truie infectée, l’organisme se localise au niveau du placenta, provoquant une inflammation et, finalement, un avortement. B. suis infecte également les testicules et les glandes reproductrices annexes, et peut être excrété dans le sperme.

Truies / verrats

• L’infection peut être subclinique.
• Bactériémie.
• Infertilité.
• Œstrus anormaux.
• Avortements à n’importe quel stade de la gestation.
• Écoulements vulvaires purulents ou parfois sanguinolents.
• Retours en chaleur tardifs.
• Boiteries.
• Chez le verrat : testicules enflés et douloureux.

Porcelets allaitants

• Paralysie des membres postérieurs.

Post-sevrage et engraissement

• Testicules enflés.
• Boiteries.

• Transmission par voie vénérienne.
• Le verrat constitue la principale source d’infection, soit par contact direct lors de la saillie, soit par insémination artificielle.
• Les porcs peuvent également être infectés par voie conjonctivale, nasale ou orale.
• Le lièvre d’Europe du Nord peut également être infecté et est considéré comme un hôte naturel.
• Truies porteuses.

• Culture.
• PCR.
• La sérologie est utilisée pour détecter les truies précédemment exposées pouvant présenter une infection persistante, bien qu’il existe souvent des réactions croisées avec Yersinia enterocolitica.

• Le traitement est inefficace. La réponse aux antibiotiques est très faible.
• Dépeupler l’élevage.