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Le gouvernement fédéral a réaffirmé son engagement à transformer l’industrie de l’élevage au Nigéria grâce à la création d’une architecture nationale unifiée de données destinée à améliorer la transparence, à renforcer la planification et à attirer de nouveaux investissements. L’annonce a été faite lors d’un atelier de deux jours consacré au renforcement de la redevabilité et de l’harmonisation du secteur de l’élevage, ouvert à Abuja le 27 novembre 2025.
Intervenant lors de l’événement, le ministère du Développement de l’Élevage a souligné que l’absence de données nationales fiables continue d’entraver l’élaboration de politiques, l’attraction d’investissements et la capacité de répondre efficacement à des défis tels que les flambées de maladies ou la faible productivité. Le ministère a rappelé que le Nigéria ne dispose toujours pas de chiffres précis sur son cheptel national, les taux d’abattage, la répartition des inséminateurs certifiés ou les performances des différents producteurs.
Pour combler cette lacune, le ministère a annoncé le développement d’une Infrastructure numérique publique pour l’élevage, dont le lancement est prévu au début de l’année prochaine. Ce système constituera la base d’un nouveau cadre de suivi et d’évaluation destiné à améliorer la prise de décision dans l’ensemble du secteur. La plateforme s’aligne également sur les priorités nationales en matière de sécurité alimentaire, de création d’emplois, de croissance des revenus et de stabilité de la production dans le cadre du programme de développement du gouvernement.
Le ministère a également mis en avant le prochain Recensement national du bétail, qui adoptera des méthodes d’enquête éprouvées afin de garantir une collecte de données exhaustive et précise.
Les participants à l’atelier ont souligné que, bien que le Nigéria dispose de multiples bases de données liées à l’élevage, ces systèmes restent isolés, entraînant des politiques fragmentées et une faible confiance des investisseurs. Le nouveau système vise à consolider les informations provenant de différentes plateformes, en harmonisant plus de 400 indicateurs issus de stratégies nationales et de tableaux de bord de performance.
La plateforme unifiée organise ces indicateurs en huit objectifs sectoriels mesurables et permettra de suivre les performances de 2025 à 2035, période durant laquelle le Nigéria ambitionne d’atteindre une contribution projetée de 74 milliards de dollars au PIB grâce à l’industrie de l’élevage. Les parties prenantes ont également insisté sur la nécessité de passer d’un reporting axé sur les activités à une évaluation centrée sur les résultats.
L’atelier a réuni des acteurs du secteur pour affiner les méthodologies de référence, valider les indicateurs, définir les responsabilités institutionnelles et renforcer les systèmes de reporting afin d’améliorer la coordination tout au long de la chaîne de valeur de l’élevage.
28 novembre 2025/Nigéria/ https://fmld.gov.ng/
